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Grande montreuse de phénomènes urbains, la Compagnie d'Outre-Rue vous ramène aujourd'hui la deuxième trouvaille dégottée dans les vestiges pré-quaternaires de ses fouilles glacières: LES NOCTILUQUES Sans doute vous souvenez-vous du couple de Dahrus
qui, sous l'autorité de la même Compagnie, arpenta nos trottoirs
durant ces dernières années ? La verve du professeur Fraser en appelle à quelques développements plus pragmatiques. A la croisée des grands règnes, les Dahrus, ces "cétacé de l'espace urbain", donnent à penser qu'ils sont issus de l'alliance effarante de la pierre et du feu. Les NOCTILUQUES, eux, paraissent tout droit surgis de l'immense et insondable profondeur de nos premières eaux. Mi-animal, mi-végétal, minéral, le NOCTILUQUE, semble ne s'être révélé à notre air que pour s'enivrer de cet oxygène qui fait l'apanage de toute vie. Les gracieuses bioluminescences cristallines qui les nimbent font de ces anges de l'eau, des grands amateurs translucides de nuits qu'ils visitent par leurs antennes millénaires. Et leur chant laisse à penser qu'ils sont la parfaite expression de la mise en musique de la tendresse scintillante qu'ils éprouvent à notre égard. Au bar "LE BIGORNEAU DESINVOLTE", le professeur Fraser, juste après un long apéritif, n'a pas hésité à en dire: "LES NOCTILUQUES sont des comètes lentes surgies du grand océan, venues pour réorganiser la mesure chamboulé de notre temps(...) ils viennent à nous pour enfin harmoniser le ballet des regards des Gens de la Rue(...). Je n'ai, jusqu'à présent, pu établir nul autre contact avec eux que par le biais de clin d'oeil dont ils sont friands." Le professeur Fraser travaille désormais dans les laboratoires de la Compagnie d'Outre-Rue où il a donné vie à deux NOCTILUQUES tels que vous pourrez, ratio in vivo, les découvrir chez vous. Pour de plus amples renseignements, merci de prendre contact avec la Compagnie d'Outre-Rue la plus proche.
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